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L'illusion de Maxime Chattam, Ed. Albin Michel

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Si j'osais, j'appellerais ce roman la Désillusion. Pardonnez-moi ce jeu de mot de premier ordre mais la lecture de ce roman fut si décevante qu'il m'est difficile d'écrire autre chose. Fan des romans de Maxime Chattam de la première heure, j'ai perdu au fil du temps toute envie de le lire. Par lassitude peut-être ! Ses sujets récurrents, ses intrigues mal ficelées, ses énigmes trop simpliste à mon goût. J'ai voulu faire revivre de ses cendres ma passion pour Maxime Chattam avec ce roman dont la quatrième de couverture était si alléchante. Mais je dois faire maintenant le constat que ma déception est à la hauteur de mon envie de le lire à nouveau. Je me demande d'ailleurs comment j'en suis arrivée à bout, ce roman aura eu au moins l'avantage de fixer mes limites quant à ma ténacité ! Bienvenue à Val Quarios, petite station de ski familiale qui ferme ses portes l'été. Ne reste alors qu'une douzaine de saisonniers au milieu de bâtiments dése

Frères d’Alexandre Jardin, Albin Michel

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 Après le Zèbre ou Fanfan, Alexandre Jardin s’est détourné peu à peu des fictions pour se “perdre” dans les méandres sulfureux des romans dédiés à sa “folle famille” , des romans qu’on peut qualifier d’autobiographiques si l’on se fie à la sincérité de l’auteur.   C’est ainsi qu’il décide de nous parler tour à tour, de son père  avec Le Zubial, puis de sa famille hors normes avec Le Roman des Jardin , puis de son grand-père dans son roman à l’eau de Vichy intitulé Des gens très bien et enfin de sa mère Stéphane dans Ma mère avait raison. Et dans la famille Jardin, il manquait  “le plus atypique et déconcertant des Jardin”, son frère Emmanuel.  « Pendant longtemps j’avais besoin de ne pas écrire ce livre parce que je ne savais pas comment penser mon frère, souligne Alexandre Jardin d’entrée de jeu. C’est très compliqué d’écrire un livre sur quelqu'un qu’on n’arrive pas à penser. Puis au bout d’un moment, j’ai fini par comprendre qu’on n’a pas besoin de comprendre quelqu'un po

Mémoire de fille de Annie Ernaux, Collection Blanche, Gallimard

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  «J’ai voulu l’oublier cette fille. L’oublier vraiment, c’est-à-dire ne plus avoir envie d’écrire sur elle. Ne plus penser que je dois écrire sur elle, son désir, sa folie, son idiotie et son orgueil, sa faim et son sang tari. Je n’y suis jamais parvenue.» Dans Mémoire de fille, Annie Ernaux replonge dans l’été 1958, celui de sa première nuit avec un homme, à la colonie de S dans l’Orne. Nuit dont l'onde de choc s’est propagée violemment dans son corps et sur son existence durant deux années. S’appuyant sur des images indélébiles de sa mémoire, des photos et des lettres écrites à ses amies, elle interroge cette fille qu’elle a été dans un va-et-vient implacable entre hier et aujourd’hui. Mon avis : Depuis la parution de son premier livre, Les Armoires vides, en 1974, où Annie Ernaux explorait son passé et retraçait via l’écriture de son expérience, ses relations interpersonnelles qu'elles soient familiales ou amoureuses, elle aborde dans ce roman,  sa génération, les femmes et

Territoires du mystère de Bernard Minier, Ed. Le Robert, Coll. Les secrets d'écriture

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  « Des accidents, j’en ai eu. En grand nombre. J’aurais pu perdre la vie dix fois – et surtout la faire perdre à d’autres. Ma seule excuse : j’étais jeune, inconscient, les messages de prévention routière n’existaient quasiment pas et certaines de mes idoles littéraires d’alors – Hemingway, Mailer, Rimbaud, Lowry – n’étaient pas connues pour leur tempérance. À défaut d’avoir leur génie (ce que je compris très vite), j’essayais d’imiter leurs vices et leur folie. » Ou l’aventure de l’écriture racontée pour la 1ère fois par l’un des auteurs de thrillers les plus lus dans le monde.  L’ambition de la collection “Secrets d'Écriture” e st de prendre au mot la célèbre et perfide question de Julien Gracq “Pourquoi écrit-on ?”  en invitant des auteurs à nous ouvrir, sous la forme de ce qu'on pourrait appeler une autobiographie littéraire, les mystérieuses portes de leur atelier. C’est ainsi que le roi du Thriller, Bernard Minier, va nous révéler pour la première fois ses secrets d’écri

L'expérience de Maurice Barthélemy chez Plon #l'experience #mauricebarthelemy #NetGalleyFrance

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   Léo, la quarantaine passée, tourne en rond, il y a beaucoup de vide et de doutes dans sa vie. Il sent sa vie lui échapper, il est si loin de ses désirs, de ses envies, de ses aspirations du passé. Un profond mal-être  l’étouffe et le plonge doucement vers la dépression des temps modernes. Le burn-out le guette, il le consume et le le vide déjà  de sa substance. "La seule chose dont je suis certain, c’est que tout est bloqué dans ma vie. Rien n’avance. Je suis ensablé. Ça fait longtemps que je fais du surplace"  Les jours passent et se ressemblent dans cette monotonie insipide et triste jusqu’à ce qu’un jour, au hasard de ses errances, il décide d'entrer dans un cinéma et de s’installer dans une salle sans rien savoir du film qu’on va y projeter. Personne d'autre que lui dans cette salle obscure mis à part une femme qui vient s'asseoir à quelques fauteuils de lui. La salle est plongée dans l’obscurité, le film va débuter. Mais au lieu de cela, l’écran noir s’ani

Crépuscule de Philippe Claudel chez Stock

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  Résumé de l'éditeur Aux marches de l’Empire « à cent têtes et cent corps », sommeille une province minérale et nue où le froid, le givre, les bourrasques semblent ankyloser les habitants d’une bourgade qui ne signalait jusque-là ni notoriété historique, ni intérêt géographique, si ce n’est d’être placée à la frontière « d’un pays dont la bannière se frappait d’un croissant d’or », et dont la vitalité contraste avec l’épuisement ranci du village aux passions tristes. Un jour, le curé est découvert mort. La tête fracassée par une pierre. De quelle nature est le crime ? Qui pouvait en vouloir à ce curé d’une terre où les chrétiens et les musulmans vivaient depuis toujours en bonne entente ? Que faire, qui accuser, et qui entraver dans son action si, à partir de ce meurtre, s’ordonne toute une géométrie implacable d’actes criminels et de cruautés entre voisins ? Il y a un heureux : le Policier, Nourio, car « c’était fabuleux pour lui d’avoir une pareille affaire, dans ce lieu abandon

Sidi de Arturo Pérez-Reverte, Ed. Seuil

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Il fallait le talent de conteur incontestable d'Arturo Pérez-Reverte pour se lancer dans une nouvelle biographie de ce guerrier castillan mythique qui après avoir été banni du Royaume de Castille, décide de "louer ses services" au roi de Saragosse (musulman). Avec ce héros sans patrie, ni roi, Arturo Pérez-Reverte nous plonge dans l'histoire espagnole du XIe siècle, un siècle nourri de guerres sanglantes et d'alliances entre Chrétiens et Maures.  Témoignant de sa vie aventureuse de guerrier, le Chevalier Rodrigo Diaz de Vivar reçut le surnom de Le Cid qui est la transcription du mot arabe " Sidi" signifiant "seigneur", titre honorifique musulman.  Depuis le XIIe siècle avec le poème épique El Cantar de mio Cid, jusqu'à la pièce de Corneille, le Cid est apparu comme un héros, le pourfendeur des arabes mais la vérité est bien autre car si c'est bien à force de combats, de victoires et de courage qu'il a acquis ce surnom, c'est en